Une VMC est l’abréviation pour Ventilation Mécanique Contrôlée. Il s’agit d’un système d’aération utilisé par les résidences et les bâtiments commerciaux pour garantir le renouvellement de l’air. Les VMC sont essentiels pour l’évacuation des polluants, de l’humidité excessive, des odeurs et des allergènes.
Cependant, leur implantation ne peut se faire que sous certaines conditions. Dans l’article suivant, plusieurs normes générales d’installation de VMC vont être citées. Il faudra néanmoins se référer aux spécificités des réglementations de chaque région.
Les différents types de VMC
Il existe plusieurs types de VMC, présentant chacun des avantages et des inconvénients en termes d’efficacité, de couts et d’entretien. Certaines normes établissent leurs critères de performance, il est donc obligatoire de connaitre le plus adapté. Les VMC sont répartis en deux catégories.
Le système de Ventilation Mécanique Contrôlée simple flux qui ne préchauffe pas l’air. Celui-ci se contente de le propulser de l’extérieur vers l’intérieur. Il peut être autoréglable ou hygroréglable. Ensuite, la VMC double flux qui récupère la chaleur des pièces humides pour préchauffer l’air entrant en hiver.
La réglementation thermique ou RT
C’est un ensemble de normes qui fixent les exigences en matière de performance énergétique des bâtiments. Le but est de diminuer la consommation d’électricité et les émissions de gaz à effet de serre. Depuis 2020, les immeubles neufs doivent dépenser moins de ressources qu’ils n’en produisent.
Cette réglementation incite également à l’utilisation des énergies renouvelables. La RT instaure des critères sur les performances techniques et l’étanchéité de l’air. Enfin, cette dernière inclut les conditions d’utilisation en été pour prévenir des surchauffes. D’autres informations sont disponibles sur le site https://vmc-vandamme.be/.
Normes applicables aux débits de ventilation
Les normes spécifient les débits d’air minimum exigé pour chaque pièce d’une habitation. Ces derniers font référence à la quantité d’air qui circule dans un espace donné durant une certaine période. Celui-ci dépend aussi de facteurs tels que la superficie, le nombre d’occupants, l’activité exercée…
Par exemple, une cuisine de 12 m2 requerra un débit plus élevé qu’une chambre de la même taille. Il est donc préférable de consulter un professionnel qui maitrisera les spécificités de chaque zone et les normes applicables.
Normes pour la qualité de l’environnement intérieur
L’environnement intérieur est un terme englobant plusieurs aspects tels que l’isolation acoustique et la qualité de l’air interne. D’un côté, les normes incluent des conditions sur le rapport entre la ventilation et pureté de l’air. Elle fournit des directives sur les débits d’air minimums, les taux de renouvellement d’air, les dispositifs de filtration…
D’un autre côté, certaines obligations concernent les performances acoustiques des composants et des systèmes d’aération. Ces normes existent afin de limiter le bruit généré par les installations techniques.
Lignes directrices pour les infrastructures VMC
Les infrastructures elles-mêmes sont aussi soumises à des normes. Celles-ci sont d’autant plus importantes qu’elles intéressent à la fois l’installation, la maintenance et la sécurité quotidienne. Une fois la pose du VMC effectuée, des préconisations concernant la mise en œuvre, la conformité et les essais doivent être suivies.
Par la suite, il est recommandé de faire des inspections régulières, de nettoyer les conduits et de remplacer les filtres. Enfin, des critères de sécurité stricts sont à respecter lors de la fabrication des matériaux.